Quelques principes généraux de l’écriture pour le web

Écrivez simple et juste

Pour faciliter sa lecture, vous devez employer un vocabulaire simple. Évitez tout jargon, car votre lecteur ne le partage peut-être pas. Utilisez prudemment les néologismes, les anglicismes, les sigles et la voix passive. Entre un nom et un verbe, choisissez le verbe. Cependant, la simplicité ne se pratique pas à l’encontre de la justesse. Aux expressions utilisant « avoir », « être » et « faire », préférez des verbes plus précis et bien écrits.

Court et droit au but

Pour capter l’attention en particulier l'attention des digital natives, privilégiez de brefs paragraphes, des phrases courtes (12 à 20 mots) et de petits mots (1 à 2 syllabes). Utilisez également une structure journalistique, dite de la pyramide inversée. Le début de votre texte donne les informations les plus importantes et la suite s’adresse aux intéressés. Avec une amorce séduisante et une chute ingénieuse, le tour est joué.

Importance de la structure

La lecture par balayage est une différence de la lecture web. L’oeil parcourt les titres, les intertitres et les premières lignes. Rien de plus rébarbatif sur un écran qu’un texte d’un seul bloc. En utilisant des titres descriptifs, des sous-titres et des légendes, créez des points de repères et permettez au lecteur d’avoir une idée rapide de vos propos.

Écrivez des hyperliens

La seconde grande différence du web est le bris de la linéarité. Avec les hyperliens, l’internaute crée son propre parcours de lecture. Il arrive sur vos pages de n’importe où et chacune doit tendre à l’autonomie. L’avantage de l’hyperlien est toutefois remarquable : des renvois automatiques et rapides. En les utilisant avec parcimonie (surtout en fin de paragraphe), permettez à votre lecteur d’accéder rapidement à ce qui l’intéresse vraiment.

Bien écrire pour le web - Sébastien Bailly,  Osman Eyrolles Multimédia / avril 2003,  160 pages

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