Tout commence à Londres, près du Dôme du Millénaire, avec la découverte du cadavre mutilé d’une prostituée. Chargé de l’enquête, l’inspecteur Jack Caffery – qui traîne à ses basques la pire des casseroles obsessionnelles-psychologiques : la disparition inexpliquée de son jeune frère Ewan dont il soupçonne son voisin, le peu reluisant Pendericki – est bientôt confronté à quatre autres cadavres retrouvés au même endroit et dans des conditions similaires. Non seulement chacune de ses femmes, transformée en poupée outrancière, a été le jouet d’un pervers nécrophile mais en plus le serial killer leur a incisé la poitrine afin d’y insérer un pinson encore vivant. Birdman vient de frapper et aiguise dans un recoin son scalpel, prêt à s’attaquer à une nouvelle proie…

Paru à l’origine aux Presses de la Cité en 2000, ce livre ni gai ni morne aurait pu passer inaperçu au sein du flot plus ou moins qualitatif des polars macabres tendant à encombrer le marché éditorial depuis Le Silence des agneaux de Thomas Harris. Sa réédition chez Pocket permet aux lecteurs qui ne l’auraient pas lu d’être invités à le faire sans plus tarder. Car ce polar sexo-sanguinolent échappe aux clichés attendus en faisant périr l’assassin des victimes à la page 265, soit à la quasi moitié de l’ouvrage ! Autant dire que c’est surtout à ce moment-là que ce premier roman de Mo Hayder vous attrape à bras-le-corps et ne vous lâche plus d’un iota. Ce qui pouvait apparaître comme des poncifs de départ se trouve sublimé par une course du héros, tant contre la montre que l’évidence, chaque chapitre apportant son lot de suspense et d’incertitude.

Fausses pistes, coke, héroïne, cul et cui-cui sardoniques composent ainsi les séquences hachées d’une chorégraphie sociale d’où le Bien paraît à jamais éclipsé. Ni Bird ni Birdy, ni rétro-ringard ni psychanalyse à huit cents francs la séance, ce Birdman à la charpente cinématographique flagrante vous fait basculer dans la folie et l’horreur en un claquement de doigts. De quoi voir désormais d’un autre œil les charmants «noiseaux».

Birdman - Mo Hayder, Editeur : PocketCollection :Année : 2001

Livre d'occasion vendu 14€

Les dernières parutions critiques sur Marguerite Duras retiennent, presque unanimement, la tonalité dysphorique de son travail : cette dimension est irréfutable mais réductrice. Dans un premier temps, notre mémoire souscrit aux interprétations qui font de la production durassienne une véritable réserve de désespoir. Nous y passons en revue l’ensemble des thèmes qui, a priori, semblent faire signe du côté du pessimisme ; tant dans les “autoromans” que dans les fictions (perte d’identité, inexistence de Dieu, impossibilité de la fusion amoureuse, impouvoir du langage, etc.)

A relire son œuvre, il nous est apparu que Duras ne s’en tenait pas à un simple constat d’échec. L’athymie se trouve en effet contrebalancée par un mouvement dynamique de recherche : quête de soi, relayée par la quête d’une transcendance et la poursuite de l’amour fou. Recherches rendues effectives par un travail extrêmement riche sur la langue, source de jubilation. Finalement, tout concourt au concept durassien par excellence : le « gai désespoir », auquel aboutit notre travail. Ce principe met en évidence une sorte d’absence à soi-même que nous avons qualifiée de « philosophie de la désappropriation ».

Ici, toutes les données pessimistes de l’œuvre se renversent et se transforment en instruments permettant l’accession au bonheur.

Marguerite Duras et la recherche du bonheur - Rodolphe Kobuszewski, Collection lettres  2004

Livre d'occasion état neuf 15€

L'auteur a canalisé la Conscience supérieure des enfants Indigo, qui s'exprime dans ce livre sous la forme d'un dialogue entre deux enfants, "l'Enfant de Partout", qui représente l'Enfant intérieur universel, et "l'Enfant de la Terre", qui représente les enfants Indigo. Je trouve ce livre vraiment superbe, émouvant, très inspiré.

Les style est d'une fraîcheur, d'une spontanéité remarquables et le contenu impressionne par sa profondeur. Ces textes jaillissent du coeur, parlent au coeur et le touchent tout naturellement. Pour ma part, j'ai senti mon Enfant intérieur résonner et vibrer très puissamment à ces messages; c'est magique ! Le livre contient beaucoup d'informations sur les Indigo, leurs origines, leur mission, leurs modes d'action, leurs attentes, leurs difficultés, mais ces informations sont présentées d'une manière très différente de celles des autres livres consacrés aux Indigo; ici, elles sont intégrées de manière très naturelle, légère et concise dans le dialogue des deux "Enfants".

Je ne veux pas dire que les autres livres sont lourds, mais ils ont un côté plus didactif, plus "explicatif" (ce qui n'est pas plus mal; c'est autre chose, une autre expression, une autre facette de l'enseignement). On trouve au fil des pages des informations sur les dauphins, la pollution et la dépollution, la Terre nouvelle, l'abondance, la période 2002-2012, la conscience des végétaux, la vie extra-terrestre etc. Alors voilà, je suis heureux d'avoir pu partager un peu de mon enthousiasme avec vous. C'est tout nouveau, tout chaud, ça vient de sortir.

Les Petits Princes d’Aujourd’hui , de Esthercielle - Les Editions Guides.

Livre d'occasion vendu 20€